Un tout nouveau SUV électrique signé Hyundai

Présenté sur la scène de Pékin par le joint-venture Beijing Hyundai, le Elexio marque l’arrivée d’un SUV 100 % électrique construit sur la plateforme E-GMP du groupe. Après plus de cinq ans de développement, ce modèle ne s’inscrit pas dans la lignée de la famille Ioniq, mais inaugure une catégorie inédite, taillée pour rivaliser avec le VW Tiguan et l’ID.4.

Design extérieur : mélange de Kona et de futuriste

Le Hyundai Elexio affiche un style à mi-chemin entre le nouveau Kona et l’imposant Ioniq 9. Les proportions restent compactes, tout en affirmant une présence sur la route :

  • Un bandeau LED avant inspiré de cristaux, évoquant la forme du “8” porte-bonheur en Chine.
  • Une signature lumineuse continue traversant la face avant et le hayon arrière.
  • Des passages de roues musclés, une ligne de toit plongeante et des poignées escamotables pour un profil épuré.
  • Des jantes 20 pouces à multi-branches, associées à des élargisseurs d’ailes audacieux.
  • Un pare-chocs bi-ton (noir et carrosserie) avec inserts techniques pour renforcer l’allure baroudeuse.
  • Enfin, la lunette arrière intègre discrètement un essuie-glace, tandis que le hayon minimaliste met en avant le logo Hyundai rétroéclairé.

    Volume de coffre : évolutif et généreux

    Malgré son gabarit relativement contenu, le Elexio propose :

  • Une capacité de coffre de 506 litres en configuration standard.
  • Jusqu’à 1 540 litres avec banquette arrière rabattue, rivalisant avec bien des modèles plus grands.
  • Des surfaces de chargement plates et des rangements modulables pour optimiser l’espace.
  • Un intérieur high-tech et épuré

    Si Hyundai n’a pas encore dévoilé l’habitacle, les rumeurs et teasers laissent entrevoir :

  • Un poste de conduite dominé par un écran panoramique de 27 pouces en 4K, sans quasiment aucun bouton physique.
  • Une ambiance épurée, où les commandes sont intégrées à un bandeau tactile et à une interface logicielle sophistiquée.
  • Des sièges avant et arrière réglables sur plusieurs axes, garnis de tissus techniques et de coloris modernes pour souligner l’aspect premium.
  • Une connectivité de pointe : Android Auto, Apple CarPlay et mises à jour OTA assurées par un Qualcomm 8295P.
  • Technologies d’assistance : vers le L2+ et au-delà

    Le Elexio embarque un système d’aide à la conduite de niveau 2+, incluant :

  • Régulateur de vitesse adaptatif avec navigation autoroutière en semi-autonome.
  • Caméras à 540 degrés pour un stationnement assisté sans couture.
  • Neuronale Intelligence Artificielle et futur support Huawei HarmonyOS pour évoluer vers des fonctions avancées :
    • Memory-Parking (stationnement en mémoire) dès 2025.
    • Aide à la conduite urbaine (City Autopark) prévue en 2026.

    Pile électrique : 88,1 kWh pour 722 km d’autonomie

    Le point fort du Elexio réside dans sa batterie généreuse :

  • Capacité de 88,1 kWh, logée dans le plancher pour abaisser le centre de gravité.
  • Autonomie annoncée de 722 km selon le cycle chinois, qui reste plus optimiste qu’en WLTP européen (probablement 550–600 km en réalité).
  • Recharge ultra-rapide : 30 % à 80 % en seulement 27 minutes via une borne offrant jusqu’à 350 kW.
  • Cet équilibre entre capacité et puissance de charge place le Elexio parmi les meilleurs élèves de sa catégorie, du moins sur le papier.

    Moteur(s) et transmission : E-GMP en action

    La plateforme modulaire E-GMP permet de proposer plusieurs architectures motrices. Pour le Elexio, Hyundai n’a pas encore précisé si le modèle recevra :

  • Une configuration propulsion à moteur unique pour optimiser le coût et le poids.
  • Une version intégrale avec deux moteurs (un par essieu) pour 4×4 électrique et accélérations plus franches.
  • Quelle que soit l’option, la répartition des masses et la rigidité renforcée de l’E-GMP garantissent déjà une tenue de route stable et précise.

    Un développement européen improbable

    Malgré son potentiel, le Elexio est conçu en priorité pour le marché chinois, avec une fabrication assurée par le joint-venture à Pékin. Hyundai n’a pour l’instant donné aucune indication sur une éventuelle importation en Europe. Les normes d’homologation, la concurrence locale et les infrastructures de recharge resteront des défis majeurs si Hyundai décidait d’introduire ce modèle sur le vieux continent.

    Un rival redoutable mais à surveiller

    En résumé, le Hyundai Elexio pourrait redéfinir les standards des SUV électriques chinois en 2026 : grande autonomie, recharge fulgurante, technologie de pointe et design affirmé. Reste à voir si ces promesses se confirmeront dans la réalité routière et si Hyundai ouvrira la porte aux marchés européens, où le Tiguan eHybrid et l’ID.4 règnent pour l’instant en maîtres.

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