Un duo légendaire sur le point de renaître

Selon des sources du magazine japonais « Best Car Web », Toyota planche activement sur le retour de deux icônes de son catalogue sportif : la Supra et la Celica. Derrière ces prétendus projets se cache Gazoo Racing, la division performance de la marque, qui ambitionne de renouveler l’ADN de ces coupés mythiques avec des configurations inédites. Si la Supra restera fidèle à la recette « front moteur – propulsion », la Celica s’annoncerait comme un surprenant « moteur central », une première depuis la disparition de la lignée MR2.

Une Supra revisitée, électrisante et performante

Pour la génération Supra à venir, Toyota délaisserait le six cylindres en ligne BMW au profit d’un bloc 2,0 L turbo quatre cylindres, couplé à un moteur électrique arrière. Le package offrirait :

  • Une puissance combinée de plus de 500 ch, supérieure aux 382 ch de la génération actuelle.
  • Une architecture hybride « mild-to-full », avec la batterie logée derrière les sièges pour optimiser la répartition des masses.
  • Une dynamique soignée grâce à la propulsion et à un centre de gravité abaissé.
  • Ce nouveau système permettra de conserver le caractère explosif de la Supra tout en réduisant la consommation en conduite urbaine ou lors des phases de circulation à faible vitesse. Le basculement entre mode électrique et thermique s’effectuera de manière transparente, grâce à une gestion électronique signée Toyota.

    La Celica en mode moteur central : une surprise mécanique

    Le retour de la Celica, programmé pour 2028, sonne comme l’un des revivals les plus audacieux de ces dernières décennies. Adieu le coupé à moteur avant, bienvenue à un véritable bolide mid-engine :

  • Position du bloc 2,0 L turbo transversal, au centre du châssis, pour une agilité maximale.
  • Transmission intégrale permanente, synonyme de motricité optimisée sur revêtements glissants ou bosselés.
  • Environ 400 ch, délivrés sans assistance électrique, afin de conserver le caractère puriste de la Celica originelle.
  • Cette configuration rapprocherait la future Celica d’exigeants modèles exotiques, tout en offrant un tarif estimé entre 42 800 € et 60 000 € sur le marché japonais. Un positionnement ambitieux pour un coupé de taille compacte.

    Motorisations et transmissions au menu

    Qu’il s’agisse des deux nouvelles motorisations, Toyota prévoit de proposer :

  • Une boîte manuelle à six rapports pour les puristes, avec une commande sobre et une course de levier « sport ».
  • Une transmission automatique à huit rapports, calibrée pour des passages rapides et une souplesse en circulation urbaine.
  • Trois modes de conduite (Eco, Sport et Track) pour la Supra, et deux modes (Sport et Comfort) pour la Celica mid-engined.
  • Les ingénieurs prévoient également des réglages de suspension adaptatifs, gérant la raideur et la hauteur de caisse pour s’adapter du quotidien aux séances de piste.

    Impacts sur l’image sportive de Toyota

    Ces projets s’inscrivent dans la stratégie de Toyota pour redynamiser son image sur le segment des sportives :

  • Renforcer la notoriété de la division Gazoo Racing, déjà à l’œuvre en WRC et en endurance.
  • Pousser les ventes de modèles à forte marge et générer un « halo effect » sur les gammes plus populaires.
  • Démontrer la capacité de Toyota à associer motorisations thermiques et solutions hybrides pour un optimum de performances et d’efficience.
  • À l’heure où l’électrification progresse, Toyota cherche à rappeler qu’elle peut également livrer des sportives nerveuses, dotées d’un tempérament affirmé.

    Quels chances de concrétisation ?

    Au fil des années, Toyota a multiplié les études de style et concepts plus ou moins aboutis. Pour évaluer la probabilité de voir ces deux modèles arriver en série :

  • Le prototype mid-engine développé autour du GR Yaris prouve la faisabilité technique de la Celica avec un moteur central.
  • La plateforme GR-FT1 présentée en 2016 annonçait déjà une Supra plus légère et plus compacte.
  • Les nouvelles normes d’émissions renforcent l’attrait d’une architecture hybride pour la Supra.
  • Toutefois, la complexité de production d’un modèle à moteur central et intégral, assortie d’une faible taille de marché, pourrait retarder ou limiter le volume de ventes de la Celica. La Supra, quant à elle, bénéficierait d’un socle industriel plus solide.

    Enjeux pour le marché et la clientèle

    Pour les amateurs et collectionneurs, le retour de la Celica et de la Supra promet une quête renouvelée :

    • Emotion de pilotage : architecture mid-engine versus propulsion traditionnelle, deux philosophies à expérimenter.
    • Technologie embarquée : modes de conduite, suspensions actives et hybridation, composantes de la prochaine génération de modèles sportifs.
    • Prix et exclusivité : avec un tarif supérieur à 40 000 €, ces voitures s’adresseront à un public prêt à investir dans l’exceptionnel.

    Les réactions des passionnés, des futurs acheteurs et des forums spécialisés, notamment en Europe et aux États-Unis, permettront de mesurer l’intérêt réel pour ces revivals inédits.

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