Un SUV nouvelle génération à l’allure affirmée

Le Citroën C5 Aircross 2025 se présente comme le nouveau porte-étendard de la marque française. Basé sur la plateforme STLA-Medium du groupe Stellantis, il gagne 15 cm en longueur (4,65 m) et 5 cm en largeur (1,90 m) tout en conservant sa hauteur de 1,66 m. Ces dimensions inédites placent le C5 Aircross au niveau des grands SUV compacts, avec une silhouette plus trapue et un empattement allongé de 6 cm (2,68 m), gage de volume intérieur et de stabilité accrue.

Design extérieur : fonctionnalités et clins d’œil au passé

Le nouveau visage du C5 Aircross se distingue par son éclairage signature en forme de « blocs de glace » : deux projecteurs LED par côté, rappelant les concepts « Oli ». En option, la technologie Matrix à 20 segments par optique permet un éclairage adaptatif ultra-précis. Des inserts colorés amovibles, hérités du C3 et C4, ornent le bouclier avant et les portes. Les bas de caisse imposent des ailettes marquées, tandis que les déflecteurs intégrés aux montants arrière (D) renvoient aux prises d’air du mythique BX des années 80.

  • Toit contrasté noir ou panoramique vitré en option.
  • Jantes alliage jusqu’à 20 pouces selon finition.
  • Feux arrière verticaux reprenant fidèlement le concept de 2024.

Habitacle spacieux et modulable

Avec un coffre de 565 L extensible à 1 668 L, le C5 Aircross facilite le chargement : banquette 40 :20 :40 rabattable. Le bouclier arrière se dresse sans gêner l’accès, et la volumétrie permet d’embarquer bagages, poussettes ou meubles modulaires sans effort. À l’arrière, la nouvelle disposition optimise le dégagement aux jambes et à la tête ; la banquette individuelle coulissante garantit confort et modularité pour trois passagers. La hauteur d’assise (1 m du sol intérieur) offre une vision panoramique et renforce la sensation d’espace.

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Après des mois d’incertitudes suite à l’annonce du départ de Carlos Tavares, le groupe Stellantis semble enfin prêt à désigner son nouveau patron. Selon plusieurs sources de Bloomberg relayées par nos confrères, un candidat occupe désormais la place de favori et pourrait être officiellement nommé dans les jours à venir. Cette décision, attendue par l’ensemble de l’industrie automobile, intervient dans un contexte de fort ralentissement des ventes aux États-Unis et de capacité industrielle excédentaire en Europe.

Antonio Filosa, profil du probable successeur

Le nom d’Antonio Filosa revient avec insistance dans les couloirs de Stellantis. Né à Naples, il a rejoint Fiat dès 1999 et a gravi tous les échelons du constructeur italien. Après avoir successivement occupé des postes de direction en Europe et en Amérique du Nord, il a joué un rôle clé dans la fusion de FCA et PSA Group en 2021.

Responsable de la planification produit chez Fiat (1999–2015) Directeur régional pour l’Amérique du Nord (2016–2020) Architecte de l’intégration FCA-PSA, donnant naissance à Stellantis (2021) Directeur en charge des activités américaines depuis 2024

Ses collègues décrivent Antonio Filosa comme un dirigeant pragmatique, doté d’une vision long terme et capable de transformer les défis du marché en opportunités de croissance. Sa connaissance intime des deux principales zones de vente de Stellantis – l’Europe et les États-Unis – fait de lui un choix logique pour prendre la barre du navire.

Les défis hérités de la présidence Tavares

La prochaine direction de Stellantis devra composer avec plusieurs difficultés stratégiques :

Baisse de 15 % des ventes aux États-Unis en 2024 : face à une concurrence intense dans les segments pickup et SUV, le groupe doit réévaluer son offre et ses prix. Surcapacité en Europe : les usines de Termoli et Melfi, en Italie, peinent à absorber le volume de production prévu, entraînant des coûts excessifs. Renaissance des marques de prestige : Maserati et Alfa Romeo ont besoin d’un nouveau souffle pour rivaliser avec les constructeurs allemands et le dynamisme des marques chinoises. Transition énergétique : accélérer le déploiement de véhicules électriques et hybrides tout en maîtrisant les coûts des nouvelles plateformes BEV.

Ces enjeux exigent un leader capable de piloter à la fois la restructuration opérationnelle, l’innovation technologique et la maîtrise financière.

Une vision pour l’électrification et la digitalisation

Stellantis a déjà investi des milliards d’euros dans ses futures plateformes électriques. Le nouveau CEO devra :

Consolider l’alliance avec des fournisseurs de batteries et sécuriser l’approvisionnement en matières premières critiques. Optimiser le coût de production des modèles BEV, afin de proposer des prix compétitifs sans sacrifier les marges. Renforcer l’écosystème logiciel, y compris la connectivité, les services embarqués et la monétisation de la donnée. Mettre en place une architecture modulaire (eCMP, STLA) pour réduire la complexité industrielle.

La cohérence entre innovation numérique et production de masse sera un axe central pour répondre aux attentes des investisseurs et des clients.

Confiance des investisseurs et réactions boursières

Depuis le début du mois de mai, le titre Stellantis affiche une légère remontée, signe que les marchés anticipent favorablement cette nomination. Les analystes soulignent :

Une dynamique haussière due à l’espoir d’un plan stratégique clarifié. La nécessité de rassurer les fonds d’investissement sur la capacité du groupe à générer des bénéfices. La perspective d’un redressement en Amérique du Nord, où Stellantis détient plusieurs marques fortes (Jeep, Ram).

Ces signaux favorables renforcent l’idée que le successeur de Tavares bénéficiera dès son entrée en fonction d’un climat de confiance relatif.

Les attentes des parties prenantes

À quelques jours de l’annonce officielle, différentes parties prenantes expriment leurs attentes :

Salariés et syndicats : exigent une vision claire sur les plans de restructuration et la protection des emplois industriels. Clients : souhaitent un rythme soutenu de renouvellement des gammes, notamment en matière d’électrique et d’hybride. Fournisseurs : espèrent une meilleure prévisibilité des volumes et des partenariats durables sur le long terme. Gouvernements : s’attendent à des engagements forts sur la neutralité carbone et le maintien d’usines dans l’UE.

Le prochain CEO devra donc faire preuve d’une grande capacité d’écoute et d’arbitrage pour concilier ces intérêts parfois divergents.

L’avenir de Stellantis entre prudence et ambition

En plaçant Antonio Filosa en tête du groupe, Stellantis opterait pour un leader interne, rodé aux rouages de l’organisation et respecté pour son expertise technique et commerciale. Sa promotion marquerait la fin d’une ère, mais aussi le début d’un nouveau chapitre où l’exigence de performance cohabitera avec la quête d’innovation. À Munich comme à Turin ou Detroit, les professionnels de l’automobile garderont un œil attentif sur la prise de fonction effective et sur les premières décisions stratégiques – qu’il s’agisse de fermetures d’usines, de lancements produits ou de partenariats technologiques.

Technologie embarquée : pragmatisme et connectivité

Le cockpit adopte un grand écran vertical 13 pouces, parfaitement intégré dans la console centrale et incliné pour limiter les reflets. Le tiers inférieur du tactile est dédié aux commandes de climatisation, tandis que des touches physiques et une molette gèrent la désembuage et le volume audio. La commande vocale « Hey, Citroën ! » exploite une IA puissante et peut s’appuyer sur ChatGPT pour certaines requêtes.

  • Instrument cluster numérique et affichage tête haute sur pare-brise selon finition.
  • Ambiance lumineuse à 8 couleurs et haut-parleurs « oreilles » pour une acoustique immersive.
  • Sellerie « Advanced Comfort » revue : assises plus fermes, appui lombaire, ventilation, chauffage et massage disponibles.

Quatre motorisations sans diesel

Citroën abandonne le diesel pour concentrer son offre sur l’électrification :

  • Mild hybrid Hybrid 145 : 1,2 L 3-cylindres essence + électromoteur 21 kW, batterie 0,9 kWh, 145 ch et 28 Nm d’assistance électrique pour les manœuvres en ville.
  • Plug-in Hybrid PHEV : 1,6 L Turbo 150 ch + moteur électrique 125 ch, batterie 21 kWh pour 85 km WLTP (100 km en ville), 195 ch combinés. Recharge 3,7 kW en 5 h ou 7,4 kW en 2 h 50.
  • Electrique ë-C5 Aircross 73 kWh : 213 ch, 520 km d’autonomie WLTP, recharge 20–80 % en 30 min à 160 kW DC, 11 kW AC.
  • Electrique ë-C5 Aircross 97 kWh : 231 ch, 680 km WLTP, 20–80 % en 27 min, AC tri 11 kW, AC optionnel 22 kW dès 2026 et fonction Vehicle-to-Load.

La régénération est pilotable via palettes au volant (3 niveaux) et une pompe à chaleur en option peut ajouter jusqu’à 25 km d’autonomie en hiver.

Châssis et confort de roulage

Le C5 Aircross perpétue la tradition du confort Citroën grâce à son amortissement « Advanced Comfort » : amortisseurs double butée hydraulique à l’avant (compression et détente) et simple butée à l’arrière. La plateforme STLA-Medium offre une base rigide, des voies élargies et un centre de gravité abaissé, ce qui se traduit par une assise stable et des réactions prévisibles en courbe.

Calendrier de production et positionnement tarifaire

La chaîne de Rennes (France) lancera en série le nouveau C5 Aircross à la fin 2025, pour une commercialisation prévue à l’automne. Les tarifs resteront compétitifs : on attend l’Hybrid 145 autour de 34 000 €, le PHEV sous les 40 000 €, et l’électrique à partir de 45 000 €. Face aux cousins Grandland, 3008 et 5008, Citroën mise sur le confort, la modularité et un carnet d’options riche pour séduire les familles et les flottes d’entreprise.

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